
Calendrier des saisons suisses pour toute l’année
Les abricots contiennent plus de provitamine A que tous les autres fruits. Frais ou cuits, ils entrent dans la composition de salades de fruits, de compotes, de confitures, de gâteaux ou d’eau-de-vie. Les graines contenues dans le noyau contiennent du cyanure. Les adultes ne devraient donc pas en consommer plus de deux par jour.
L’ail renforce le système immunitaire et aide à lutter contre le rhume. En Suisse, il sert de condiment. Plus au sud, il est aussi consommé comme légume. L’odeur caractéristique de l’ail apparaît une fois les gousses écrasées. Pour éviter la mauvaise haleine après avoir consommé de l’ail, il est recommandé de manger des pommes crues ou des tranches de citron, de mâcher des herbes fraîches comme du persil, de la sauge ou de la menthe, ou alors de boire un verre de lait ou du thé vert.
L’ail des ours est une véritable herbe à tout faire. Apprécié pour ses qualités gustatives, il est également utilisé comme plante médicinale pour combattre la toux, la fièvre, les troubles gastro-intestinaux et l’hypertension. Il est délicieux fraîchement cueilli !
Proche de la myrtille, l’airelle a un goût acidulé et est appréciée pour accompagner les plats de chasse. La culture de l’airelle est peu à peu supplantée par celle de la canneberge (cranberry ou airelle de culture).
L’aneth présente des propriétés similaires à celles du fenouil ou de l’anis, d’où son nom de « fenouil bâtard » ou de « faux anis ». Les huiles essentielles qu’il contient ont aussi un effet apaisant sur l’estomac. L’aneth se conserve de préférence congelé plutôt que séché, sinon les fines branches perdent trop de bienfaits.
L’artichaut présente différentes effets curatifs, stimule l’appétit, favorise la digestion et ferait baisser le taux de cholestérol. C’est pourquoi il se retrouve souvent dans les thés ou les teintures. Leur délicate amertume, par exemple, stimule les fonctions hépatiques et biliaires. Toutefois, la Suisse ne produit que très peu d’artichauts.
Les asperges vertes et blanches ne sont que brièvement de saison peu avant l’été. Ces légumes peuvent être cuits dans de l’eau, à la poêle ou à la vapeur. Ils se prêtent également à une cuisson sur le gril. Il est préférable de les consommer rapidement. Elles se conservent quelques jours au réfrigérateur, les « pieds » enveloppés dans un linge humide. Le prix élevé de ce légume est dû au fait qu’il faut attendre trois ans entre le semis et la première récolte. Les asperges vertes ont un goût plus prononcé et contiennent plus de vitamines et de minéraux que les asperges blanches.
L’aubergine existe sous différentes formes et couleurs. La Suisse connaît surtout les variétés longues, violettes, blanches ou rayées. Seules les variétés pauvres en solanine peuvent être consommées crues. Sinon, il vaut mieux les rôtir, les griller, les cuire ou les paner selon les goûts. Ce légume est surtout connu dans la cuisine méditerranéenne, mais aussi dans les plats asiatiques (aubergine à la thaï). Il est même possible de transformer les aubergines en dessert. Dans ce cadre, il faut cuire la chair tendre sans la peau dans de l’eau sucrée.
Originaire d’Amérique du Nord, la baie d’aronia s’accommode bien des climats rudes et frais. En raison de son goût doux et âpre, la plupart de ses consommatrices et de ses consommateurs ne l’apprécient que transformée. Elle se prête à la confection de confitures ou de jus, et entre dans la préparation de smoothies.
Les petites baies rouges de goji sont considérées comme un superaliment, car elles contiennent de précieux phytonutriments et beaucoup d’antioxydants ainsi que du fer. En Suisse, seules quelques exploitations cultivent des baies de goji. Avec leur goût sucré, elles complètent le muesli ou les salades. Sous forme de confiture, elles accompagnent aussi les plats de viande.
Frais ou séché, le basilic peut être utilisé presque partout en cuisine. Son goût se marie particulièrement bien avec les tomates et il se retrouve presque toujours dans les pestos. Le séchage lui fait perdre une grande partie de son arôme. Les personnes cultivant du basilic devraient le récolter de manière à ce que de nouvelles pousses puissent croître dans l’aisselle des feuilles. Les graines de basilic s’utilisent de la même manière que les graines de chia.
Ce légume riche en glucides est un légume typiquement d’hiver. Il apporte des vitamines et des nutriments pendant la saison froide. Crue ou cuite, en salade ou à la vapeur, la betterave apporte de la couleur à tous les plats. Les betteraves cuites peuvent être facilement frottées sous l’eau froide, de sorte que la majeure partie de la peau se détache d’elle-même.
Le frère vert du chou-fleur n’a rien à envier à ce dernier en matière de protéines : une portion de 250 g de brocoli contient 5 g de protéines. Le brocoli peut être utilisé de différentes manières, dans des soupes, des gratins, rôti, cuit à la vapeur, ou même cru, par exemple dans un dip. Outre les bouquets, la tige est également comestible. C’est même la partie que certaines personnes aiment le plus dans le brocoli.
Cette plante médicinale est surtout utilisée en tisane en cas de troubles gastriques et intestinaux ainsi que d’inflammations. Elle se retrouve aussi dans les pommades ou sous forme d’huile.
Le cardon, ou artichaut sauvage, est un légume typique du pourtour lémanique. C’est un incontournable des menus de fêtes de fin d’année. Les parties récoltée de la plante sont emballées dans des films plastiques foncés pour les blanchir. Ce sont surtout les pétioles de cardon qui se consomment, mais parfois aussi les feuilles. Leur goût est légèrement amer et rappelle celui de l’artichaut. En Suisse romande, le cardon est aussi conservé dans des bocaux ou des boîtes de conserve.
La carotte est le légume le plus populaire de Suisse. Elle se prête à la préparation de salades et de snacks crus, sert de garniture et trouve même sa place dans des créations sucrées (gâteau aux carottes). Pour les conserver, il faut les envelopper dans un torchon humide et les placer dans le bac à légumes du réfrigérateur. Achetées non lavées, les carottes doivent être stockées telles quelles et n’être nettoyées qu’avant d’être consommées.
La catalogne est une herbe semblable à des dents-de-lion. Elle apporte une amertume âpre aux salades et aux plats chauds. Elle a aussi un effet bénéfique sur la santé, la digestion et les vaisseaux sanguins. De plus, elle contient des vitamines et des minéraux importants.
Les cerises annoncent le début de l’été. Riches en substances végétales secondaires, les cerises agissent comme des anti-inflammatoires et préviennent l’hypertension, la goutte et la démence. Elles se consomment fraîches, cuites en compote ou en confiture ainsi qu’en jus. Les cerises acides (griottes) se prêtent aussi très bien à la transformation en confiture délicate ou en sirop.
Généralement consommée crue en salade, la chicorée peut toutefois être préparée chaude, à l’instar des épinards. Des variétés lisses et frisées permettent de varier l’aspect de l’assiette.
Trempé quelques instants dans de l’eau chaude, la pain de sucre perd une partie de son amertume. Cette laitue d’hiver se marie bien avec des fruits et des noix. Le pain de sucre se conserve jusqu’à une semaine dans le bac à légumes du réfrigérateur.
Source de minéraux et de vitamines pour l’hiver, le chou blanc apporte du croquant aux salades et aux plats mijotés. Transformé en choucroute, il se conserve pendant des mois. Important : les choux préparés crus ne provoquent pas de ballonnements. En tête entière, ils se conservent jusqu’à quelques semaines au réfrigérateur ou (en hiver) sur le balcon. Ils ne doivent cependant pas geler.
Les choux de Bruxelles, au goût de chou et légèrement amer, ne plaisent pas à tout le monde. Ils s’accommodent en salade ou en accompagnement. Parés et blanchis, ils se congèlent aussi sans problème. Enveloppés dans un linge humide, ils se conservent jusqu’à une semaine dans le bac à légumes du réfrigérateur.
Le chou chinois est particulièrement apprécié non seulement dans les plats préparés au wok et les plats mijotés, mais aussi cru en salade. Fermenté, il est connu en Corée sous le nom de kimchi et se retrouve en accompagnement de plats consistants.
Outre des vitamines, le chou frisé contient beaucoup d’acide folique. Les feuilles frisées apportent une texture intéressante aux plats mijotés, aux gratins ou préparées en salade chaude. Il est de saison toute l’année. Les stocks sont utilisés en été.
Avec sa saveur douce, le chou palmier peut être utilisé en salade ou comme garniture. Blanchi brièvement, il se congèle très bien. Comme le chou palmier pousse bien dans des bacs, tout un chacun peut le cultiver sur son balcon.
Le chou plume est arrivé dans les assiettes sous le nom de «chou kale ». Ses feuilles se cueillent sur la tige, puis se cuisent au four avec du sel et un peu d’huile pour en faire des chips ou s’utilisent comme garniture, dans des soupes, des plats mijotés ou des smoothies. Comme le chou plume a tendance à s’affaisser pendant la cuisson, il vaut mieux en acheter un peu plus que nécessaire.
Le chou pointu présente un goût plus discret et plus fin que le chou blanc. Il s’agit du chou dont la récolte est la plus précoce. Il s’utilise comme le chou frisé ou le chou blanc, mais nécessite un temps de cuisson plus court.
Le chou rouge aux châtaignes est un classique de l’assiette de chasse. L’ajout de vinaigre ou de pommes au moment de la cuisson permet de fixer la couleur. Le chou rouge contient beaucoup plus de vitamine C, de minéraux et de fibres que le chou blanc.
Polyvalent et rapide à préparer : en une petite vingtaine de minutes, le chou-fleur peut être cuit à la vapeur, rôti, cuit au four, frit, pané, préparé en salade, en soupe, mariné ou grillé. Il est également délicieux cru, par exemple dans un dip. En outre, il contient davantage de protéines que d’autres légumes.
Le chou-navet a plus d’une fois été la réserve alimentaire d’une grande partie de la population en temps de crise, car il est riche en glucides. Autrefois surtout utilisé comme fourrage, il a trouvé sa place dans la cuisine. Là, il convient aussi bien comme garniture que dans les plats mijotés.
Cru ou cuit, en accompagnement, en purée ou en soupe, le chou-pomme (aussi appelé chou-rave ou colrave) se prête à de nombreuses utilisations. Jeune, il est délicieusement tendre et peut être consommé cru sans problème. Plus âgé, il est préférable de le cuire. À propos, les fanes peuvent être finement coupées pour agrémenter une salade ou une soupe, ou préparées comme des épinards.
De cette herbe aromatique, seules les feuilles tubulaires se retrouvent fraîches dans les salades, les soupes, les plats à base d’œufs ou la mayonnaise. La ciboulette se congèle bien. Il est préférable de ne pas la sécher en raison de son faible arôme.
Avec sa couleur rouge-blanc si reconnaissable, le cicorino rosso convient dans toutes les salades. Trempé dans de l’eau chaude, il perd une partie de son amertume. Or, c’est justement cette amertume qui confère un twist agréable au plat. La salade peut également être consommée cuite, comme garniture, dans des plats au wok ou avec des champignons et du fromage frais dans des pâtes.
C’est surtout sous forme de confiture que la Suisse connaît le coing. Cependant, ce fruit peut aussi être utilisé comme produit de soin pour la peau. Utilisées en pommade ou en crème, les graines de coing sont réputées pour leur action contre les gerçures de la peau et des lèvres, les mamelons douloureux ou les brûlures légères.
Le concombre est connu en salades, en dip ou, pour les plus petites variétés, à l’aigre-doux ou conservé dans du vinaigre. Dans la cuisine asiatique, le concombre se mange même cuit. Nombreuses sont les personnes qui épluchent et épépinent les concombres. Ce n’est généralement pas nécessaire. La peau contient également des quantités considérables de minéraux, de vitamines et de fibres. Renoncer à peler et à épépiner les concombres permet en outre d’éviter le gaspillage alimentaire.
Certaines personnes adorent la coriandre ; d’autres trouvent qu’elle a un goût de savon. Cette différence de perception est d’origine génétique. Ce n’est donc pas une question de goût ! En tant qu’herbe aromatique, elle confère un goût caractéristique aux plats d’inspiration asiatique. Finement coupées, les racines peuvent être ajoutées aux plats préparés au wok ou aux gratins. En Suisse, les graines de coriandre sont connues comme un condiment entrant notamment dans la préparation du pain d’épices.
Rien de telle qu’une délicieuse soupe à la courge pour se réchauffer lors des premières journées froides et humides de l’automne. La Suisse connaît une quinzaine de variétés de courges. Elles se distinguent par l’intensité de leur goût, leur couleur et le fait qu’elles peuvent être cuites avec ou sans la peau. Elles s’apprêtent aussi de multiples manières : au four, dans les soupes et les gratins, dans les tartes aux légumes, à la vapeur comme garniture… Seules quelques variétés peuvent être consommées crues. À propos, pour savoir si une courge est mûre, il faut la tapoter : si le son est creux et sourd, elle est parfaite.
Ce légume typique de l’été peut être consommé cru, mais il est le plus souvent rôti, grillé ou cuit. La courgette se conserve jusqu’à une semaine dans le bac à légumes du réfrigérateur. Il convient de les saler après la cuisson pour qu’elles restent croquantes. Les variétés jaunes ou à rayures apportent de la couleur dans l’assiette. Les fleurs de courgette se mangent aussi, par exemple frites.
Le cresson est facile d’entretien et demande peu de travail. Il n’a même pas besoin de terre pour s’épanouir. En effet, le cresson peut également germer sur de la ouate. La lumière et l’eau lui apportent suffisamment de nutriments pour se développer. Cru ou cuit, le cresson donne aux plats une saveur épicée. Le cresson germe en sept jours environ. Tout le monde peut le faire pousser. Il constitue un supplément intéressant, surtout à la fin de l’hiver, lorsque l’envie de verdure fraîche se fait sentir.
Le cynorhodon est surtout connu transformé en confiture, mais il peut aussi être savouré frais. Pour ce faire, il convient d’en extraire le noyau. Les fruits de cynorrhodon devraient aussi être cueillis avant les premières gelées, après quoi ils restent consommables mais leur consistance devient farineuse. Comme plante médicinale (graines ou écorce), le cynorrhodon est apprécié pour sa teneur élevée en vitamine C en cas de début de rhume.
Le céleri-branche se prête bien à la préparation de dips. Il s’intègre aussi très bien dans les soupes et les salades par son goût épicé. Il reste frais jusqu’à deux semaines au réfrigérateur ; blanchis, plusieurs mois dans le congélateur.
Le goût sucré et piquant du céleri-pomme vient des huiles essentielles qu’il contient. Le céleri-pomme se mange cru, en jus, cuit, frit, cuit la vapeur ou au four, dans des plats mijotés, des soupes ou en fond de sauce. Les vitamines et les minéraux du céleri-pomme aident à rester en forme tout l’hiver. Par ailleurs, la consommation du céleri-pomme peut avoir un effet stimulant sur l’humeur, apaisant et dépuratif.
Les côtes de bette contiennent beaucoup de vitamine C, de calcium et de protéines. Elles s’utilisent entières ou de manière distincte : les feuilles vertes comme épinards, les tiges blanches comme croquant dans les plats mijotés ou les gratins. L’ajout de lait peut aider à en neutraliser l’acidité.
L’échalote apporte un goût plus doux que l’oignon. Elle se conserve plusieurs mois dans un endroit frais et sombre. Crue ou cuite, l’échalote permet d’assaisonner les salades et les plats de viande, les soupes, les plats mijotés et les sauces.
Le légume national belge peut être utilisé cru en salade ou comme légume avec un dip, mais aussi cuit à la vapeur, dans des gratins ou des quiches. Il est important de conserver l’endive dans l’obscurité, sans quoi elle deviendra verte et très amère. Les racines d’endive permettent de préparer une boisson qui ressemble à du café.
Ce légume-feuille est utilisé dans les soupes, les plats mijotés ou les quiches. Il se conserve quelques jours au réfrigérateur. Il se congèle également, à condition de le blanchir au préalable. Des feuilles vertes, fermes et juteuses sont gage de fraîcheur.
Avec son léger arôme anisé, l’estragon convient pour aromatiser le vinaigre, la moutarde ou les cornichons marinés, ainsi que pour accompagner la volaille, le riz ou le poisson cuit. L’estragon se retrouve dans le mélange classique de fines herbes, à côté de la ciboulette et du cerfeuil.
Le fenouil est bien connu cru en salade ou en dip, cuit en soupe ou en gratin, ou encore cuit à la vapeur. Les graines de fenouil s’utilisent comme l’anis. En infusion, elles favorisent la digestion et calment l’estomac en cas de ballonnements. Même le pollen de fenouil peut être utilisé comme condiment. Il a un goût très sucré et coûte plutôt cher en raison du travail que demande sa production.
Le nom de cette laitue provient de la ressemblance de ses feuilles avec celles du chêne blanc d’Amérique. En effet, la feuille de chêne est originaire d’outre-Atlantique. Disponible en différentes couleurs, principalement rouge et verte, cette salade contient très peu de substances amères et plaît donc à la plupart des gens. La salade peut aussi être cultivée sur un balcon : ne couper que les feuilles et ne laisser que le pied permet déjà à de nouvelles feuilles de pousser.
La Suisse connaît les figues surtout fraîches ou séchées. Les figues fraîches ont une durée de conservation limitée : quelques jours dans le bac à légumes du réfrigérateur, sans contact direct entre elles. Les figues poussent également sous nos latitudes, à condition de recevoir beaucoup de soleil et de chaleur, par exemple sur un mur de maison orienté vers le sud. Il convient d’acheter et de planter un arbre mâle et un arbre femelle. Sinon, aucune figure ne poussera.
Les flower sprouts ou kalettes sont un croisement entre le chou de Bruxelles et le chou plume. Elles n’ont été introduites sur le marché anglais qu’en 2010. Leur goût est discret et rappelle légèrement la noisette. Il s’agit du seul légume récolté même pendant les mois d’hiver.
D’un point de vue botanique, la fraise est un faux fruit. Elle s’utilise cependant comme un fruit traditionnel, à savoir fraîche dans une salade de fruits, en dessert avec de la crème ou de la glace, en compote ou en coulis, voire comme ingrédient de plats salés, par exemple dans une salade d’asperges. Les fraises séchées constituent un excellent en-cas.
Il convient de bien laver les fraises avant de les consommer. Elles ne se conservent de toute façon pas longtemps, d’autant moins une fois lavées.
Si la framboise se consomme surtout fraîche, sous forme de jus ou de confiture, elle a également une importance en tant que plante médicinale. La vitamine C, le potassium et les acides de fruits qu’elle contient sont réputés pour stimuler les défenses immunitaires et la cicatrisation. Le thé de feuilles de framboisier peut avoir un effet régulateur sur le cycle féminin et aider en cas de troubles menstruels et de syndrome prémenstruel.
En préparation crue ou cuite à la vapeur ou à l’eau, les grands radis apportent une note piquante aux plats. Plus le légume est vieux, plus il est piquant. En cas de toux, il aurait un effet expectorant et antispasmodique. Il est intéressant de noter que le raifort n’est pas apparenté au radis de Suisse.
Le raisin de table (par opposition au raisin servant à faire du vin) se consomme généralement frais, mais il peut aussi être conservé, transformé en compote ou en confiture, ou encore séché (raisin secs). Il faut veiller à éviter les points de pression et à stocker le raisins sur une assiette plate ou dans le bac à légumes du réfrigérateur. Le raisin contient beaucoup de glucides et convient donc comme en-cas avant le sport par exemple.
Les groseilles à maquereau apportent un goût aigre-doux. Elles se consomment crues, en compote, en gâteau, en confiture ou en eau-de-vie. Ces groseilles se conservent environ deux semaines au réfrigérateur.
Les haricots nains et les haricots à rames, frais ou secs, font partie du « Plat bernois ». Un kilo de haricots frais équivaut à environ 100 g de haricots secs, le prix restant pratiquement le même. Les haricots peuvent être cuits, séchés ou congelés (après avoir été parés et blanchis). Ils conviennent à merveille dans les plats au wok, les salades de légumes ou comme garniture, dans les gratins ou même sur le gril.
Eh oui, les kiwis poussent aussi en Suisse ! Les lianes sur lesquelles ils mûrissent ont besoin d’un support, d’un emplacement clair, chaud et protégé du vent, ainsi que l’eau en suffisance. Les kiwis se conservent espacés dans un endroit frais, sombre et sec.
La laitue batavia est un croisement entre la laitue pommée et la laitue iceberg. Elle reste croquante plutôt longtemps, même agrémentée de vinaigrette. Ses variantes rouges et vertes apportent en outre de la couleur dans l’assiette.
La laitue iceberg se conserve jusqu’à deux semaines au réfrigérateur. En raison de son croquant, elle convient très bien pour une salade vite faite, ou comme garniture d’un hamburger ou d’un sandwich. La laitue iceberg permet aussi un gain de temps, car il n’est pas nécessaire de la laver. Elle tire son nom des caisses remplies de glace dans lesquelles elle était autrefois transportées sur les marchés.
Bien qu’il soit possible de la cuire, la laitue pommée est connue comme étant la salade par excellence. Son goût discret plaît à la plupart des gens. Elle est plutôt molle que croquante, c’est pourquoi il faut la mélanger à la vinaigrette juste avant de la servir.
Légèrement sucrée, épicée et fraîche, la laitue romaine s’utilise crue ou cuite à la vapeur, gratinée, etc. Elle se conserve jusqu’à une semaine dans le bac à légumes du réfrigérateur. Elle peut aussi être congelée, de préférence après avoir été blanchie.
Jaunes, rouges, vertes ou noires, les lentilles sont nourrissantes, riches en vitamines et faciles à digérer. De plus, elles contiennent 25 à 30 g de protéines pour 100 g, ce qui en fait un aliment important dans la cuisine végétarienne et végétalienne. Les lentilles nécessitent moins ou pas de temps de trempage et apportent une consistance onctueuse aux soupes, aux gratins et aux plats mijotés.
La livèche est volontiers appelée herbe à Maggi. Son goût rappellerait apparemment celui du condiment Maggi, duquel elle est pourtant absente. La livèche convient pour la cuisine chaude et froide, pour affiner les salades, les sauces, les soupes et les plats mijotés.
Rouge ou verte et aux feuilles frisées, la lollo apporte couleur et volume dans les salades. Cependant, il est aussi possible de la cuire. Cultivée sur un balcon, elle se coupe comme une laitue à tondre, si bien qu’il y a toujours de nouvelles feuilles qui poussent.
Si leur teneur en protéines est aussi élevée que celle des fèves de soja (env. 40 %), les graines rondes de lupin sont beaucoup moins connues que ces dernières. Séchées ou marinées, les graines de lupin s’utilisent comme les pois chiches. Torréfiées et moulues, elles donnent aussi un excellent café.
La marjolaine contient beaucoup d’huiles essentielles. Fraîche ou séchée, cette plante aromatique se marie bien avec les plats de pommes de terre, les soupes, les sauces, la viande et les légumineuses. Enveloppée dans un torchon légèrement humide, elle se conserve quelques jours au réfrigérateur. Pour la faire sécher, il suffit de l’attacher en bouquet et de la suspendre dans un endroit ombragé.
Le maïs doux peut être consommé grillé, cuit ou cru, par exemple dans une salade. Les grains frais et doux sont un vrai délice. Si les feuilles de l’enveloppe sont encore en place, le maïs se conserve bien quelques jours au réfrigérateur. Si les feuilles ont disparu ou que les grains ont déjà éclos, le maïs doit être consommé dans les deux jours.
À maturité, les melons sont magnifiques, mais comment les reconnaître ? En les portant à son oreille et en leur donnant une légère tape. Si le son est profond et vibrant, les melons sont mûrs. En outre, ils doivent être lourds par rapport à leur taille. Les melons brodés et les melons miels doivent avoir une odeur agréable et fruitée. Une autre manière de vérifier la maturité du fruit : la surface doit s’enfoncer facilement.
Cette plante à la fois médicinale et aromatique contient du menthol, lequel est à l’origine de son goût si reconnaissable. La menthe poivrée est surtout connue pour sa présence dans des thés ou des sucreries. Toutefois, elle se retrouve aussi sous forme de liqueur ou d’huile. La menthe poivrée se sèche et se congèle. Au réfrigérateur, elle se conserve quelques jours, disposée en bouquet dans un verre d’eau ou enveloppée dans une serviette en papier légèrement humide glissé à l’intérieur d’un sac en plastique.
Avec son goût sucré et acidulé ainsi que sa teneur élevée en vitamines (plus que le citron !), le min-kiwi accompagne à merveille un muesli ou un dessert, et peut aussi faire un excellent en-cas. Comme le mini-kiwi mûrit en automne, il prolonge la saison des baies. Le mini-kiwi peut être manger avec la peau.
La mirabelle est une variété de prune et contient de nombreux minéraux et oligo-éléments importants. Comparés à d’autres fruits, elle est plutôt riche en fructose. Comme les mirabelles sont très fragiles, il est rare d’en trouver en supermarché. Les mirabelles se conservent quelques jours dans un sac de congélation au réfrigérateur. Elles peuvent se déguster fraîches, en tarte ou en compote.
Les myrtilles se consomment fraîches, cuites en compote ou en confiture, dans des smoothies ou en jus. Elles se retrouvent séchées en pharmacie. Cette plante médicinale a un effet anti-inflammatoire, surtout en cas d’inflammation de la bouche (gargarisme avec du thé ou du jus dilué) et de troubles digestifs. Les antioxydants qu’elle contient en font d’ailleurs un superaliment indigène.
La mélisse convient pour les infusions ou les sirops. Le thé de mélisse est réputé pour avoir un effet apaisant et favoriser la digestion. Les feuilles de mélisse ont un effet antimicrobien et antiviral, c’est pourquoi elles entrent souvent dans la composition de pommades contre les boutons de fièvre.
Ces baies juteuses peuvent être savourées fraîches ou dans un gâteau, sous forme de confiture ou de compote, de jus ou même d’eau-de-vie ou de liqueur. Les mûres fraîches peuvent également être congelées. Les feuilles de mûrier sont très appréciées sous forme de thé. Une fois infusées, les feuilles fermentées donnent un thé noir sans théine.
Riche en différentes vitamines, minéraux et protéines, le navet devrait être cuit à la vapeur ou rôti pour des raisons de goût. Les feuilles se cuisinent comme les épinards, et les fanes se mangent aussi.
Les nectarines se sont développées à partir des pêches. Leur peau lisse est une caractéristique génétique récessive, c’est-à-dire que les deux parents doivent porter et transmettre le gène correspondant. Voilà pourquoi il arrive que les nectarines poussent sur les pêchers. Les nectarines se conservent le mieux dans un endroit sombre, frais et sec. Il est aussi possible de les congeler, mais le froid atténue leur goût.
Un oignon cuit à la vapeur apporte une dose de vitamine C à chaque plat. Toutefois, ce légume provoque des ballonnements chez certaines personnes. Il existe de nombreuses astuces pour ne pas pleurer au moment de la coupe. Par exemple, il serait utile de d’abord rincer le couteaux et les oignons à l’eau froide ou d’avoir une gorgée d’eau dans la bouche.
Dans la cuisine méditerranéenne, l’origan est une plante importante. Il se marie bien avec les omelettes, les plats italiens, les tomates, l’agneau ou les gratins. Il a également sa place dans le chili con carne. En Albanie, l’origan se consomme sous forme de thé. L’origan est réputé pour apaiser les troubles spasmodiques de l’estomac et des intestins.
Le pak-choi est un cousin du chou chinois. Il se prépare comme les épinards ou les côtes de bette. Il contient beaucoup d’eau, raison pour laquelle il faut le transformer le plus fraîchement possible. Un plat mijoté au wok en développera tous les arômes.
Ce légume-racine a longtemps été un aliment de base important en Europe avant d’être supplanté par les carottes et les pommes de terre. Le panais est apprécié sauté, cuit à la vapeur, en accompagnement ou en soupe. En raison de sa faible teneur en nitrates, le panais en purée est particulièrement recommandé pour les jeunes enfants.
D’un point de vue botanique, la patate douce n’est pas une pomme de terre, même si elle se cuisine de la même manière. La peau de la patate douce peut être mangée. Elle se conserve jusqu’à deux semaines dans un endroit frais et sombre. Pour la consommation crue, il est préférable de se tourner vers des variétés avec une faible teneur en acide cyanhydrique. Les patates douces peuvent être cuites à l’eau ou au four, frites ou rôtie. Les feuilles se préparent comme les épinards.
Le persil existe en version plate ou frisée. Cette dernière apporte une texture intéressante aux plats. Il ne faut chauffer l’herbe que brièvement ou, mieux encore, l’ajouter crue, sinon elle perd son goût, comme lorsqu’elle est séchée.
Les petits pois verts poussent dans une gousse. Une fois qu’ils en sont sortis, ils ne se conservent pas longtemps et perdent de leur saveur. Il est parfois possible de les acheter encore en gousse, mais l’égrainage donne beaucoup de travail. En Suisse, les petits pois sont prêts à être récoltés entre juin et juillet. Cependant, ils se retrouvent en magasin toute l’année, en conserve ou surgelés.
Piquants et épicés, les petits radis égaient toutes les salades avec leurs couleurs. Ce sont des légumes typiquement printaniers, mais ils sont de saison presque toute l’année. Les feuilles peuvent également être ajoutées à la salade ou dans une soupe.
La poire est délicieuse fraîche, séchée, en compote ou en jus. En réalité, une petite quantité de jus de poires est présente dans bon nombre de jus de pommes. Les fruits vendus en magasin sont souvent fermes. Pour qu’ils durent plus longtemps, les poires se cueillent avant leur maturité complète. À la maison, elles peuvent être conservées avec les pommes dans leur peau ou placées dans un sac en papier. Les molécules libérées par les fruits accélèrent le processus de maturation.
Le poireau apporte couleur et croquant aux soupes, aux gratins et aux quiches. Il remplace très bien les oignons, à l’instar desquels il peut aussi provoquer des ballonnements. Les sections vertes sont plus âpres et apportent plus de fibres brutes et de vitamines au menu.
Garniture riche en glucides et en protéines, le pois chiche est un aliment de base à de nombreux endroits. En magasin, les pois chiches se trouvent en conserve, mais aussi séchés, auquel cas il faudra les faire tremper avant de les cuisiner. Il est aussi possible de les consommer grillés comme des noix, transformés en purée (p. ex. hummus), dans les plats mijotés, en salade ou encore en farine. Le nom pois chiche vient du latin cicer, mais peut aussi faire référence au bruit que font les pois chiches lorsqu’ils trempent.
Le pois mange-tout est une variété de pois dont les graines rondes ne sont pas encore bien développées. C’est pourquoi la cosse se mange également, soit crue, soit cuite à la vapeur. Dans le second cas, il ne faut pas la cuire trop longtemps, au risque de la ramollir. Avec leur goût doux et délicat, les pois mange-tout sont un vrai délice. Lors du parage, il faut veiller à retirer les fils, lesquels sont désagréables en bouche.
Les poivrons contiennent davantage de vitamine C que n’importe quel autre légume. Qu’ils soient verts, jaunes ou rouges, la Suisse en consomme plus de cinq kilogrammes par personne et par an. Ils se mangent crus, cuits à la vapeur, grillés ou en purée. Il faudrait les conserver non pas au réfrigérateur, mais dans un endroit sombre ou ombragé, par exemple à la cave. Les poivrons verts ne sont pas encore mûrs, ils ne deviennent jaunes, orange ou rouges que par la suite. Ils restent malgré tout consommables : ils ont un goût un peu plus âpre que les variétés rouges, jaunes et orange, lesquelles sont plutôt douces.
La pomme est le fruit préféré des Suissesses et des Suisses. Chacun en mange plus de 16 kg par an, crues, sous forme de jus ou séchées. La durée de conservation dépend de la variété, mais il convient de privilégier dans tous les cas un endroit sombre avec une humidité élevée et une température comprise entre 0 et 5 degrés. À température ambiante, les pommes peuvent vite se détériorer.
Parmi les principales denrées alimentaires, les pommes de terre occupent une place privilégiées dans notre alimentation. L’Europe les cultive depuis le XVIe siècle. Elles se consomment cuites, rôties, frites ou en gratin. Elles servent aussi à la préparation d’amidon et d’alcool. Les tubercules peuvent être consommés crus mais en petite quantité uniquement, car leur teneur en solanine toxique peut provoquer des vomissements, des nausées et des diarrhées.
Le pourpier est riche en vitamines, en minéraux et en oligo-éléments. Le mieux est de le cueillir et de le consommer frais. Les jeunes feuilles ont un goût légèrement acidulé, salé et de noisette. Comme il est possible d’en cultiver sur son balcon, le pourpier apporte une touche de verdure fraîche à la fin de l’hiver.
Les pruneaux se mangent crus, en compote, en confiture, en gâteau ou en fruits secs. Les eaux-de-vie sont également très répandues. Une fine couche cireuse et blanchâtre protège le fruit du dessèchement. Elle se retire en la passant sous l’eau. Dénoyautés et congelés, les pruneaux se conservent sans problème pendant un an. Ils peuvent alors être transformés en excellentes tartes ou autres pâtisseries pendant toute l’année.
Le pâtisson fait partie des courges qui peuvent être mangées avec la peau. Il convient à une utilisation rôtie, à la vapeur, en purée. Le gratin de pâtisson accompagné d’un beurre de sauge est particulièrement savoureux.
Les pêches se mangent généralement fraîches. Il existe cependant aussi des pêches en conserve et, dans les pays méridionaux, de la confiture de pêche. Les noyaux peuvent être transformé en persipan (sorte de massepain). Les pêches mûrissent à température ambiante. Il ne faudrait alors pas les toucher. Il vaut mieux les laver avant de les manger. Elles se conservent aussi quelques jours dans le bac à légumes du réfrigérateur ou à la cave.
La popularité dont jouit le quinoa va croissant. Il s’agit d’une fausse céréale, car, d’un point de vue botanique, ce n’est pas une céréale. Cependant, elle peut être utilisée comme telle : grillée, moulue, cuite au four ou comme garniture à la place du riz sec ou du risotto. La plupart des variétés sont sans gluten. Le quinoa contient également les neuf acides aminés essentiels, de nombreux acides gras essentiels ainsi que beaucoup de fer et de magnésium.
À l’œil, il est facile de confondre les racines de persil et le panais. Le goût et la consistance sont toutefois différents : la racine de persil a le goût de la plante et une chair plus ferme, qui ne se décompose pas aussi rapidement que le panais à la cuisson. Déjà gouté une soupe de racines de persil au vin blanc et au fromage ?
Les raisinets existent sous formes rouges et blanches. Leur forte acidité rend l’ajout de sucre presque indispensable. Ils se dégustent frais, en gâteau (p. ex. meringué) ou en compote.
Le rampon pousse dans des tunnels en plastique ou en plein champ pendant les mois d’hiver les plus frais. Son prix élevé s’explique par le travail que demande la récolte à la main. Le rampon doit son nom au conte de la princesse Raiponce : un homme apporte à sa femme enceinte la salade qu’elle aime. Malheureusement, celle-ci provient du jardin interdit de la sorcière. Lorsque cette dernière s’en aperçoit, elle confisque le nouveau-né, qui grandit alors dans une tour. Le rampon porte aussi le nom de mâche et même de doucette, sans doute en raison de son goût doux de noisette.
La rave d’automne est plus connue sous le nom de navet. En Suisse alémanique, c’est l’emblème du cortège de la Räbenlicht. Autrefois, les raves étaient évidées et une bougie était placée à l’intérieur pour éclairer le chemin menant au village pour la messe célébrée à la fin des récoltes. C’est ainsi qu’est né le cortège des Räbeliechtli. L’idéal est d’utiliser les morceaux de raves retirés dans une réconfortante soupe aux légumes après le défilé.
Comme la saison de la rhubarbe est relativement courte jusqu’au début de l’été, il s’agit de tirer le meilleur parti de ce légume. Oui, ce légume ! En Iran, par exemple, la rhubarbe est utilisée dans des plats mijotés consistants. En Suisse, la rhubarbe se cuisine davantage en compotes, en gâteaux, en confitures ou en jus.
Le chou romanesco a un goût qui rappelle le brocoli et le chou-fleur. Plus il est cuit longtemps, plus l’arôme du chou se révélera. Le chou romanesco se conserve quelques jours dans le bac à légumes du réfrigérateur. Lors de la cuisson, les bouquets se maintiennent ensemble et ne se séparent pas. Le chou romanesco peut également être consommé cru.
Le romarin est une herbe aromatique importante dans la cuisine méditerranéenne et se retrouve dans les mélanges d’herbes de Provence. Cette herbe phare des grillades convient à la viande, au poisson, aux courgettes, aux pommes de terre et aux pâtes. Ses vertus médicinales sont multiples. Dans un bain, le romarin favorise la guérison des plaies. En infusion, il aurait un effet biliaire et diurétique.
La roquette est surtout utilisée crue dans les salades et les plats de pâtes ou sur les pizzas. Les jeunes feuilles ont un goût discret de noisette, les plus âgées un goût intense et piquant.
Le safran compte parmi les épices les plus chères du monde. Il n’est donc pas étonnant qu’il soit souvent contrefait avec un mélange de curcuma. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il existe des critères internationaux de qualité selon la norme ISO 3632 auxquels se référer. En Suisse, le safran pousse dans la station valaisanne de Mund.
Comme cette herbe médicinale favorise la digestion, elle se retrouve souvent dans les plats lourds, par exemple sous forme de beurre de sauge. Les feuilles fraîches peuvent être consommées crues, ébouillantées ou marinées. En gargarisme, elles participent à soigner les blessures buccales et les maux de gorge.
Les scorsonères peuvent être préparés de la même manière que les asperges. Les légumes crus peuvent être épluchés à l’aide d’un économe ou cuits dans de l’eau salée. Dans les deux cas, il est recommandé de porter des gants, car le jus qui s’écoule de ces légumes colore les mains. Même les racines épluchées changent de couleur, c’est pourquoi il faut les faire tremper rapidement dans de l’eau citronnée. Les scorsonères contiennent des vitamines et des minéraux importants. De plus, ils sont faciles à digérer.
Le soja est la matière première du tofu, mais aussi d’autres préparations appréciées dans la cuisine végétarienne ou végétalienne. Le soja se retrouve en outre sur les cartes des restaurants asiatiques sous le nom d’edamame comme entrée salée et cuite à la vapeur. Seule une petite partie de la production mondiale sert à l’alimentation humaine. La majeure partie est utilisée pour nourrir le bétail, car sa teneur en protéines est très élevée.
En sirop de fleurs ou de baies, en compote ou en jus, le sureau se consomme de mille et une façons. Les fleurs peuvent même être savourées en beignets. Et le top, c’est que les buissons de sureau bordent souvent l’orée des bois et qu’il est possible de servir… avec parcimonie. Les tisanes à base de fleurs de sureau permettent de prévenir un début de rhume.
La Suisse connaît surtout les tomates rondes et rouges, mais il en existe plus de 3200 variétés de couleurs et de formes différentes. Les tomates peuvent se manger crues, cuites ou rôties. Elles se prêtent aussi au séchage et au marinage. Bien que les tomates soient des fruits sur le plan botanique, elles ne s’utilisent que dans des plats salés. Attention : les tomates n’ont rien à faire au réfrigérateur. Il est préférable de les conserver entre 12 et 16 degrés, dans un endroit sombre avec un taux d’humidité plutôt élevé (p. ex. à la cave).
Les tubercules de topinambour ont une consistance aqueuse et leur goût rappelle celui des fonds d’artichauts et des patates douces. Ils se consomment crus ou cuits. Ils peuvent aussi être taillés en frites. Le topinambour doit être consommé rapidement, car il perd beaucoup d’eau une fois récolté.
Calendrier des saisons, quèsaco ?
Grappes de raisin, aubergine, laitue pommée, chou rouge, etc. : au rayon des fruits et légumes, on trouve de tout à n’importe quelle période de l’année. En tant que consommateur, il y a de quoi se faire de fausses idées, car tous les fruits et légumes ne poussent pas toute l’année en Suisse. Pour nous permettre de profiter du plus large choix possible 365 jours par an, de nombreuses variétés sont cultivées dans l’hémisphère Sud puis acheminées par avion jusqu’en Suisse. Il en résulte une empreinte écologique élevée. Mais les choses ne doivent pas forcément se passer ainsi.
Afin de mieux savoir à quelle période pousse chaque fruit ou légume sous nos latitudes, vous pouvez vous référer au calendrier des saisons suisse. Vous y découvrirez par exemple quand les pommes, les concombres ou les melons sont de saison en Suisse. Vous pouvez également prendre la question par l’autre bout en cherchant ce qui est cultivé actuellement.
Vous verrez : non seulement les légumes et fruits régionaux et de saison vous permettront de faire des économies, mais ils sont également bien plus savoureux.
Calendrier des saisons, ou pourquoi acheter local et de saison ?
Pourquoi faut-il suivre le calendrier des saisons et privilégier les fruits et légumes de la région ? Pour plusieurs raisons : tout d’abord, une alimentation locale et de saison est plus respectueuse de l’environnement en termes de bilan carbone et énergétique. Les fruits et légumes issus d’exploitations suisses sont transportés sur de plus courtes distances que les denrées exotiques provenant des quatre coins de la planète. De ce fait, ils n’ont pas besoin d’être autant emballés, ce qui réduit donc aussi les emballages et les déchets. Par ailleurs, acheter local permet d’éviter une consommation excessive d’eau dans le monde. En effet, les fruits cultivés sur les territoires les plus arides nécessitent des quantités astronomiques d’eau pour avoir une chance de pousser.
De plus, en respectant le calendrier des saisons lors de vos achats et en achetant uniquement des produits régionaux et de saison, vous remarquerez vite que les fruits et légumes ont une saveur incomparable ! Cultivés localement, ils ont le temps d’arriver à maturité avant d’être récoltés, ce qui n’est pas le cas des denrées exotiques, qui sont cueillies avant l’heure pour pouvoir être transportées de l’autre côté de la planète sans se gâter. Souvent, elles perdent alors de leur saveur.
Ainsi, en achetant local et de saison, vous faites non seulement du bien à la nature, mais également à vos papilles. Le calendrier des saisons des « Paysans suisses » vous aidera dans cette démarche.
À quelle période les fruits suisses sont-ils de saison ?
Manger des fruits frais chaque jour est excellent pour la santé. Les fruits contiennent d’importants nutriments tels que des vitamines, des sels minéraux et des oligoéléments. Et c’est d’autant mieux s’ils sont locaux et de saison. Pour quelles raisons faut-il opter pour ces derniers ? C’est ce que nous allons découvrir.
À quelle période les fruits sont-ils de saison ?
Il n’y a pas qu’une seule saison des fruits. En Suisse, par exemple, les fraises et la rhubarbe poussent au printemps, tandis que les melons, les mûres et les nectarines nous régalent en été. En automne, on se délectera de raisin, coings ou poires, puis on passera aux kiwis, pommes et poires – de véritables bombes de vitamines de saison – pour la période hivernale.
Une envie de cerises ? Il vous suffit de consulter notre calendrier pour découvrir quand elles sont de saison. Vous pouvez aussi l’utiliser avant de faire vos courses pour vous informer sur les fruits actuellement de saison.